La respiration contribue à l’équilibre physiologique et psychologique, c’est la seule fonction qui soit à la fois volontaire et involontaire. De par son possible contrôle volontaire, elle permet de réguler nos états internes via son action sur le système nerveux autonome : branche orthosympathique (celui qui accélère) , branche parasympathique (celui qui freine). Elle fait partie de la branche périphérique du système nerveux (l’autre se nomme central).

La physiologie du système autonome (neurovégétatif) consiste à assurer de manière adaptée à l’environnement les fonctions vitales : respiration, pression artérielle, thermorégulation, digestion, excrétion et résistance au stress.

Oui mais, on respire comment ?

Qu’est ce qu’il se passe concrètement ?

L’inspiration

Le diaphragme, muscle d’une importance capitale, se contracte et donc s’abaisse, les muscles intercostaux se contractent également et font se soulever les côtes.

Les poumons gagnent du volume et de facto font diminuer la pression interne,

L’air se déplace de l’extérieur vers les poumons, soit du milieu où la pression est plus élevée vers le milieu où la pression est plus faible. Ce déplacement d’air permet d’équilibrer la pression : la pression à l’intérieur des poumons devient égale à la pression de l’air ambiant et c’est la fin de l’inspiration.

L’expiration

Et bien, c’est tout le contraire.

C’est ça la respiration ventrale ?

Oui et non, il existe plusieurs façons de respirer, en voici 3 principales :

  • la respiration costale (thoracique)

La respiration thoracique se fait uniquement par le thorax. Lorsque vous inspirez, la poitrine se soulève et le ventre se rentre. A l’expir, le thorax se dégonfle et le ventre ressort.

Cette respiration aura pour conséquence de bloquer le diaphragme. En effet, lors de l’inspiration le diaphragme descend dans la cage thoracique et il remonte à l’expiration. L’action de rentrer le ventre lors de l’inspir limite la mobilité du diaphragme et l’empêche de bouger. Un diaphragme bloqué peut être source de tensions.

  • la manière diaphragmatique (par le ventre)

Cette respiration est l’une des deux meilleures. Quand nous respirons de manière abdominale : À l’inspir le diaphragme descend et appui sur le ventre, ce qui le fait gonfler. Lors de l’expir, le diaphragme remonte et le ventre rentre.

Le passage de la respiration thoracique à la respiration abdominale peut parfois provoquer des douleurs dans la région du diaphragme, celui-ci n’ayant plus l’habitude de bouger avec amplitude.

  • la complète, sollicite les 3 étages respiratoires : abdominal, thoracique, scapulaire

C’est idéalement la respiration à privilégier, et à terme celle qu’il est préférable de pratiquer, puisqu’elle permet de ralentir le rythme respiratoire qui lui-même permet de se détendre.
A l’inspir, le ventre se gonfle, la cage thoracique et les épaules se soulèvent et s’ouvrent légèrement, lors de l’expiration le ventre se rentre, la cage thoracique se resserre et les épaules descendent. Un volume maximal est alors inspiré, la totalité des poumons sont abreuvés en air frais, donc en oxygène.

Et cet oxygène en masse associé à une respiration complète va permettre d’activer notre fameux système parasympathique, il va se produire alors :

  • Un relâchement musculaire
  • Une baisse de la Tension
  • Une baisse du rythme cardiaque…

Et ainsi bloquer les effets anxiogènes du système sympathique :

  • Hausse de la tension musculaire
  • Augmentation de la TA
  • Accélération du rythme cardiaque
  • Décharge d’adrénaline

Dans un prochain billet, je vous ferai part de méthodes de respiration adéquates et intéressantes pour maximiser votre capacité pulmonaire lié à cette fameuse “détente cognitive”.

D’ici là, préservez votre alchimie.

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